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Changer de mode de déplacement pour améliorer la qualité de l’air

La campagne « Changeons d’air, changeons de mobilité » incite le grand public à choisir des modes de déplacement plus respectueux de l’environnement. L’objectif : améliorer la qualité de l’air pour préserver notre santé.

Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et l’Agence de la transition écologique (Ademe) se sont donné pour objectif de sensibiliser les Français aux bénéfices des mobilités alternatives sur l’amélioration de la qualité de l’air. Leur nouvelle campagne, baptisée « Changeons d’air, changeons de mobilités », s’adresse à la fois au grand public et aux collectivités afin d’inciter tous les acteurs à agir.

L’impact de nos trajets en voiture sur la qualité de l’air

Les trois quarts des trajets domicile-travail se font à l’heure actuelle en voiture. Or, « l’usage individuel de la voiture contribue massivement à la pollution de l’air et au rejet d’émissions nocives », constate l’Ademe. D’autant que 40 % des déplacements quotidiens font moins de 3 km. « Ces trajets sont 2 fois plus polluants qu’un trajet de plus grande distance, du fait d’une surconsommation de carburant à moteur froid ou encore d’arrêts et redémarrages fréquents », ajoute-t-elle. Au global, le transport routier en France est responsable de 54 % des oxydes d’azote et 15 % des particules fines émis. Et « chaque année en France, 40 000 décès sont attribuables aux particules fines et 7 000 au dioxyde d’azote », alerte l’Ademe.

Mais le trafic routier émet aussi du bruit, qui n’est pas sans conséquence pour la santé. « Selon la Commission européenne, le bruit représente même la deuxième plus grande menace pour la santé environnementale en Europe après la pollution atmosphérique, avec plus de 100 millions de citoyens exposés à des niveaux sonores excessifs », argumente l’Agence.

Changer de véhicule ou penser au covoiturage

Pour réduire l’impact des trajets en voiture sur l’environnement, la campagne encourage notamment à troquer son véhicule thermique pour un modèle moins polluant. Acheter un véhicule plus récent, neuf ou d’occasion, passer à l’électrique sont quelques-uns des leviers cités pour améliorer la qualité de l’air. L’Ademe rappelle en outre qu’il existe des aides financières mises en place par l’État pour aider les ménages à mieux s’équiper (bonus écologique, prime à la conversion, prêt à taux zéro…).

Autre piste évoquée : le covoiturage. Il présente l’avantage de permettre de partager les frais tout en réduisant les émissions de polluants atmosphériques. L’Ademe constate d’ailleurs que « 900 000 Français l’ont déjà adopté pour leurs trajets domicile-travail ».

Choisir un mode de déplacement alternatif

Utiliser les transports en commun est, bien entendu la solution idéale, quand son secteur est desservi. Tramway, bus, métro, train… sont effectivement beaucoup moins polluants. L’Agence avance un argument supplémentaire : « Si le coût annuel moyen d’un trajet domicile-travail de 10 km est de 1 000 euros en voiture, il n’est que de 300 euros en bus ! ».

Pour les petites distances enfin, mieux vaut privilégier la marche et le vélo. Ces modes de déplacement ne polluent pas et donc participent à améliorer la qualité de l’air tout en permettant de pratiquer une activité physique bénéfique pour la santé.

© C i E M / Léa Vandeputte