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Toute la lumière sur le sommeil 


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1/3 Le sommeil en milieu extrême, par le skipper Arthur Le Vaillant 

Arthur Le Vaillant, 35 ans, est skipper. Durant ses traversées en solitaire, il a dû gérer son sommeil. « En mer, il faut apprendre à se reposer pour prendre les décisions en toute lucidité », explique-t-il. Pour se préparer, il a d’abord vu un médecin spécialiste du sommeil. « Analyser ses phases d’endormissement et de réveil permet de mieux connaître sa façon de fonctionner et ses besoins, poursuit-il. J’ai aussi suivi une préparation mentale, et ai appris des techniques de relaxation, d’imagerie mentale, de sophrologie et d’autohypnose pour faciliter l’endormissement. » Un sommeil qui, à bord, reste bref (des siestes de 5 à 20 minutes pendant 10 jours pour la Route du Rhum) et durant lequel il faut rester alerte. Car en mer, la dette de sommeil peut être dangereuse, pouvant provoquer des hallucinations olfactives, auditives et visuelles.